วันศุกร์ที่ 3 กรกฎาคม พ.ศ. 2552


Origine, dates et lieu


Dans les premiers temps du bouddhisme, la vassa semble semble n'avoir été observée que par les autres sectes d’ascètes errants, les jaïns en particulier, qui auraient fait grief aux bouddhistes de ne pas la respecter. Elle était considérée comme souhaitable pour ne pas causer de dégâts aux récoltes à une époque où on marchait souvent à travers champs, et pour épargner les insectes de l’herbe, particulièrement nombreux à cette période de l’année. Elle fut donc formellement imposée par le Bouddha aux moines et moniales pleinement ordonnés ; les règles la régissant se trouvent dans le Maha Vagga du Vinaya Pitaka (ch. 3 et 4).
Plutôt que d’une retraite, il s’agit d’un séjour fixe car les moines peuvent sortir et rencontrer les fidèles, mais doivent regagner chaque soir leur résidence. Dans certains cas particuliers spécifiés, ils ont le droit de s’absenter pour un délai qui doit rester inférieur à sept jours (sattahakaraniya). Les moines qui observent correctement la coutume de vassa peuvent bénéficier d’un allègement des règles monastiques durant les quatre mois suivants. Un moine qui n’aurait pas atteint sa résidence fixe à la pleine lune de juillet peut commencer sa retraite un mois plus tard à la pleine lune d’août et finir un mois après les autres, mais ne bénéficie pas de l’allègement des règles. La vassa, instaurée à l’origine à une période donnée pour des raisons climatiques géographiquement spécifiques, peut en fait avoir lieu à tout moment de l’année ; le Bouddha lui même avait assuré à des moines invités par le roi Bimbisara à prendre résidence dans son palais plus tôt que prévu, qu’il était possible d’en changer la période dans des circonstances particulières. Néanmoins, en pratique, cette retraite rythmant la vie sociale et cultuelle de l’ensemble de la communauté, laïcs aussi bien que moines, elle suit presque toujours les dates traditionnelles du calendrier astronomique indien.
Les moines prennent typiquement leurs quartiers dans un temple (
vihara), mais il est possible à de riches laïques de les inviter dans un local préparé spécialement pour eux, prenant en charge l’intégralité de leurs besoins. Aux premiers temps du bouddhisme, pour des raisons de sécurité, il fut décidé que les moniales devaient fixer leur résidence dans un district où se trouvaient aussi des moines ; cette règle reste en vigueur.

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