วันพฤหัสบดีที่ 26 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2552


Manipulation et prestidigitation

Avant d’être un divertissement, la prestidigitation a servi à matérialiser le divin et s’est assimilée à la magie noire, tandis qu’elle s’est peu à peu affirmée magie blanche pour s’éloigner des bûchers. Sa pratique a longtemps profité aux sorciers mais les a aussi souvent conduits à être poursuivis par l’Inquisition. C’est d’ailleurs dans le but de démystifier les procédés employés par les escamoteurs et autres faiseurs de tours en vue de leur éviter le bûcher, que Reginald Scott (1538-1599) publia en 1584 A Discoverie of Witchcraft[7].
Aujourd’hui encore, elle est parfois utilisée à des desseins peu avouables, pour tromper le quidam à un
jeu d’argent, pour fanatiser des membres de sectes ou pour établir son ascendant sur une personne et en tirer profit.
La représentation de la première
carte du jeu de tarot de Marseille est le bateleur, qui est la représentation du magicien, ancêtre de l’escamoteur devenu le prestidigitateur.
Elle est pratiquée le plus souvent par des
artistes dans le cadre du monde du spectacle. Le magicien s’est entraîné pour créer les illusions qui leurrent nos sens : il fait apparaître et disparaître diverses choses, il défie la gravité, transforme la matière, lit dans les pensées, voit dans l’avenir. Avec ses astuces et son habileté, son adresse et son boniment, une mise en scène théâtrale, un éclairage subtil ou un fond musical, le magicien crée un contexte grâce auquel son trucage - au demeurant parfois fort simple - devient stupéfiant au point de créer l’illusion qu’un mystère vient de se produire sous nos yeux.
La prestidigitation semble avoir eu ses maîtres en Italie. C’est en tout cas de là que
Jean-Eugène Robert-Houdin écrit avoir identifié l’origine, avec la venue d’Italie à Paris de faiseurs qui appelaient leurs tours des jeux. Il cite les pionniers restés en mémoire : Jonas, Androletti, Antonio Carlotti, puis l’un des fondateurs, Giuseppe Pinetti auquel son maître, le comte Edmond de Grisy, dit Torrini, devait tout, même s’il s’en vengea [8].

วันจันทร์ที่ 16 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2552

Appareil photographique reflex mono-objectif

Un appareil photographique reflex mono-objectif est un type d'appareil photographique caractérisé par l'utilisation d'un objectif unique servant à la fois à la prise de vue et à la visée grâce à un système de miroir mobile. Il se différencie ainsi des appareils non reflex, dans lesquels la visée s'effectue avec un viseur extérieur, et des reflex bi-objectif, dans lesquels un objectif sert à la visée et un autre à la prise de vue. Dans le langage courant, le terme seul de reflex désigne souvent un reflex mono-objectif au format 24 x 36, par opposition aux compacts. Le reflex mono-objectif est parfois aussi désigné SLR, de l'anglais Single Lens Reflex.

วันเสาร์ที่ 7 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2552


Origines du chocolat




Dès leur apparition, les fèves de cacao ont été utilisées par les habitants d'Amérique centrale comme monnaie d'échange et unité de calcul, cela déjà environ 1 000 ans av. J.-C. Un Zontli était égal à 400 fèves, tandis que 8 000 fèves étaient égales à un Xiquipilli. Dans les hiéroglyphes mexicains, un panier contenant 8 000 fèves symbolisait le chiffre 8 000[3]. Plus tard, en 1576, il fallait 1 200 fèves pour obtenir 1 peso mexicain[4].
Des résidus de chocolat ont été découverts dans des poteries
olmèques, ce qui signifie que cette civilisation de l'ancien Mexique buvait déjà du chocolat il y a 2 600 ans. On peut penser qu'ils ont domestiqué le cacaoyer qui a toujours été considéré comme l'arbre des dieux[réf. nécessaire]. Au Belize fut découvert un pot contenant des traces de cacao, ce qui prouve l'existence d'une consommation de chocolat dès le VIe siècle[A 1].
Les
mayas ont également développé la culture du cacaoyer. Les fèves de cacao étaient utilisées pour faire du troc, payer des impôts acheter des esclaves. La boisson obtenue avec ces graines était vraisemblablement utilisée à des fins thérapeutiques ou lors de certains rituels[réf. nécessaire]. Le livre de la Genèse Maya, le Popol Vuh, attribue la découverte du chocolat aux dieux. Cette boisson aurait été confectionnée lors de l'union naturelle du héros Hun Hunaphu avec une jeune fille de Xibalba, l'inframonde maya. Hun Hunaphu avait été décapité par les seigneurs de Xibalba. Sa tête fut ensuite pendue à un arbre mort qui donna miraculeusement des fruits en forme de calebasse appelés cabosses de cacao. La tête du héros cracha dans la main de la jeune fille, assurant ainsi sa fécondation magique. Depuis, le peuple maya se sert du chocolat comme préliminaires au mariage. Le cacao permettait aussi de purifier les jeunes enfants maya lors d'une cérémonie. De même, le défunt était accompagné de cacao pour son voyage vers l'au-delà[A 2].
Vers
1300 après J.-C., les Aztèques associèrent le chocolat à Xochiquetzal, la déesse de la fertilité. Dans l'ancien Mexique, le chocolat était consommé sous forme de boisson amère et pimentée appelée xocoatl. Le xocoatl était censé combattre la fatigue, une croyance probablement attribuable à la théobromine[réf. nécessaire]. Seuls les nobles et les guerriers consommaient du chocolat, car le cacao était une marchandise rare qu'il fallait importer depuis les vergers du Tabasco et du Soconuzco appartenant aux Mayas. Le cacao était un produit précieux dans toute la Mésoamérique et les fèves de cacao étaient souvent utilisées comme monnaie d'échange. D'autres boissons chocolatées le combinaient avec des produits comestibles, tels les gruaux de maïs (qui agissaient comme un émulsifiant[réf. nécessaire]), le miel, la vanille, le piment ou le roucou[A 3].

Conquête du chocolat [modifier]

Dégustation de chocolat à la cour, peinture de Pietro Longhi
C'est en juillet 1502, sur l'île de
Guanaja, que Christophe Colomb découvrit pour la première fois la boisson chocolatée[5]. Mais il ne là ramena pas et jeta par-dessus bord les fèves qu'il avait reçues des Amérindiens : l'explorateur les aurait prises pour des crottes de chèvre laissant ainsi à Hernán Cortés le privilège d'être le premier, en 1528, à en rapporter à ses maîtres d'Espagne. C'est lors de la conquête du Mexique en 1519 que Cortés découvrit le breuvage chocolaté. La consommation de cacao fut très répandue chez les missionnaires et conquistadores du nouveau monde. La découverte de la canne à sucre permit de rendre le chocolat moins amer et plus abordable à tous[réf. nécessaire].
La première introduction du chocolat en
Europe se fait à la cour du roi Charles Quint au XVIe siècle. Dès le XVIIe siècle, le chocolat devient une ressource très appréciée de l'aristocratie et du clergé espagnol. Le chocolat s'étend alors dans les autres colonies espagnoles comme les Pays-Bas espagnols. En 1615, la France découvre le chocolat à Bayonne à l'occasion du mariage de l'infante espagnole Anne d'Autriche avec Louis XIII. Mais c'est Louis XIV et son épouse Marie-Thérèse d'Autriche qui font entrer le chocolat dans les habitudes de la cour du château de Versailles. Le chocolat est alors consommé chaud sous forme de boisson comme le café. Mais seule la cour du roi avait accès à cette boisson. Le peuple ne pouvait pas y accéder[A 4].
La consommation de chocolat se répand
[Quand ?] parmi les nobles et les riches. Il fallait avoir bu le fameux breuvage provenant d'Amérique. La marquise de Sévigné dit du chocolat, dans ses Lettres, qu’« il vous flatte pour un temps, et puis il vous allume tout d'un coup une fièvre continue »[A 5]. Le chocolat restait l'apanage des plus riches, sauf dans de rares régions. Par exemple, dans le Sud-Ouest de la France (région de Bayonne), l'installation des marchands juifs chassés d'Espagne par l'Inquisition permit une popularisation du produit et on retrouvait des chocolatières même dans des familles plus modestes[réf. nécessaire].

Saint-Valentin


Pour les articles homonymes, voir Saint-Valentin (homonymie).

Carte de Saint-Valentin, vers 1910.
Le jour de la Saint-Valentin, le
14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux et de l'amitié. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.
À l’origine fête de l’
Église catholique, le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut Moyen Âge mais avec l'amour physique. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé.
À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. On estime qu’environ un milliard de ces cartes sont expédiées chaque année à l’occasion de la Saint Valentin,
[réf. souhaitée] chiffre battu seulement par le nombre de cartes échangées lors des fêtes de Noël. On estime aussi que 85 % de ces cartes sont achetées par des femmes.[1
Historique du jour de la Saint-Valentin [modifier]

Les fêtes de la fertilité du mois de février [modifier]
L’association du milieu du mois de février avec l’amour et la fertilité date de l’antiquité. Dans le
calendrier de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra.
Dans la
Rome antique, le jour du 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, le dieu de la fertilité, que l’on représente vêtu de peaux de chèvre. Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s’approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l’accouchement. Cette solennité païenne honorait Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, le dieu de la nature.
Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs
[2]. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase Ier, aux alentours de 498. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers martyrologes[3] :
Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIe siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia.
Valentin de Terni, un évêque d’Interamma (le Terni moderne), qui a également souffert le martyre dans la deuxième moitié du IIIe siècle et qui a également été enterré sur la Via Flaminia.
Un martyr en Afrique du Nord dont on ne sait presque rien.
Le rapprochement entre la Saint-Valentin et l’amour courtois n’est mentionné dans aucune histoire ancienne et est considéré par des historiens comme une légende. Il existe une légende selon laquelle la fête de la Saint-Valentin a été créée pour contrecarrer la pratique des lupercales par les jeunes amoureux qui dessinaient leurs noms sur une urne. Mais cette pratique n’est citée dans aucune source écrite de l’époque.
Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent (définition des lupercales)
[réf. souhaitée]. À l’issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l’année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l’expansion des villages.Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille en particulier et notamment « la plus belle du village », très courtisée.