วันพุธที่ 22 กรกฎาคม พ.ศ. 2552


Grippe A (H1N1) de 2009


La grippe A(H1N1) ou grippe A (H1N1)[1] (initialement appelée grippe porcine par l’Organisation mondiale de la santé[2]) est une maladie respiratoire aiguë contagieuse provoquée par l’un des quelques virus de la grippe A, l’Influenzavirus A sous-type H1N1, réapparue en 2009 sous une forme génétique nouvelle transmissible d’homme à homme. Cette grippe a également été nommée, par différentes institutions internationales, grippe nord-américaine[3], grippe mexicaine[4] ou grippe nouvelle[5] avant que l’OMS ne recommande le nom de grippe A(H1N1) le 30 avril 2009[6],[7].

Influenzavirus A sous-type H1N1
Ce nouveau
virus grippal, contenant des gènes de plusieurs virus connus d’origine porcine, aviaire et humaine[8], est un virus réassorti[9]. Aucun vaccin n’existe contre cette souche[10] et les scientifiques de l’OMS ignorent si les vaccins existants contre la grippe saisonnière peuvent conférer une protection. Les personnes présentant les symptômes de la grippe A(H1N1) sont traités actuellement avec du paracétamol[11] et pour les cas plus sévères avec des inhibiteurs de la neuraminidase des virus grippaux tels l’oseltamivir ou le zanamivir[12].
Un facteur important pour mesurer la dangerosité d’une maladie est sa létalité, c’est-à-dire la proportion de morts parmi les personnes touchées (taux de mortalité).
« D’après les données factuelles actuellement disponibles, dans l’énorme majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète, souvent en l’absence de toute forme de traitement médical. Au niveau mondial, la mortalité est faible. Chacun de ces décès est tragique et nous devons nous préparer à ce qu’il y en ait d’autres. Néanmoins nous ne nous attendons pas à une augmentation soudaine et spectaculaire du nombre d’infections graves ou mortelles. » — Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS (11 juin 2009),
[13]
La nature de la grippe n’est pas l’unique facteur de létalité. Le degré d’avancement en termes de sécurité sanitaire du pays est un facteur déterminant. Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, précise : « L’expérience passée nous montre que la grippe peut provoquer une affection bénigne dans les pays riches mais une maladie plus sévère avec un taux de létalité plus élevé dans les pays en développement[14]. » Cette règle semble s’appliquer à la grippe A(H1N1).
Un journaliste du
Nouvel Observateur, M. de Pracontal, note que : « les patients nord-américains ou européens ont souffert de troubles modérés, ne mettant pas leur vie en péril. Et ils ont récupéré sans problème[15] », contrairement au Mexique. La menace que représente la maladie, particulièrement pour les pays moins riches, justifie du passage à la phase 5 du niveau d’alerte de risque de pandémie grippale.

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