วันเสาร์ที่ 7 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2552


Origines du chocolat




Dès leur apparition, les fèves de cacao ont été utilisées par les habitants d'Amérique centrale comme monnaie d'échange et unité de calcul, cela déjà environ 1 000 ans av. J.-C. Un Zontli était égal à 400 fèves, tandis que 8 000 fèves étaient égales à un Xiquipilli. Dans les hiéroglyphes mexicains, un panier contenant 8 000 fèves symbolisait le chiffre 8 000[3]. Plus tard, en 1576, il fallait 1 200 fèves pour obtenir 1 peso mexicain[4].
Des résidus de chocolat ont été découverts dans des poteries
olmèques, ce qui signifie que cette civilisation de l'ancien Mexique buvait déjà du chocolat il y a 2 600 ans. On peut penser qu'ils ont domestiqué le cacaoyer qui a toujours été considéré comme l'arbre des dieux[réf. nécessaire]. Au Belize fut découvert un pot contenant des traces de cacao, ce qui prouve l'existence d'une consommation de chocolat dès le VIe siècle[A 1].
Les
mayas ont également développé la culture du cacaoyer. Les fèves de cacao étaient utilisées pour faire du troc, payer des impôts acheter des esclaves. La boisson obtenue avec ces graines était vraisemblablement utilisée à des fins thérapeutiques ou lors de certains rituels[réf. nécessaire]. Le livre de la Genèse Maya, le Popol Vuh, attribue la découverte du chocolat aux dieux. Cette boisson aurait été confectionnée lors de l'union naturelle du héros Hun Hunaphu avec une jeune fille de Xibalba, l'inframonde maya. Hun Hunaphu avait été décapité par les seigneurs de Xibalba. Sa tête fut ensuite pendue à un arbre mort qui donna miraculeusement des fruits en forme de calebasse appelés cabosses de cacao. La tête du héros cracha dans la main de la jeune fille, assurant ainsi sa fécondation magique. Depuis, le peuple maya se sert du chocolat comme préliminaires au mariage. Le cacao permettait aussi de purifier les jeunes enfants maya lors d'une cérémonie. De même, le défunt était accompagné de cacao pour son voyage vers l'au-delà[A 2].
Vers
1300 après J.-C., les Aztèques associèrent le chocolat à Xochiquetzal, la déesse de la fertilité. Dans l'ancien Mexique, le chocolat était consommé sous forme de boisson amère et pimentée appelée xocoatl. Le xocoatl était censé combattre la fatigue, une croyance probablement attribuable à la théobromine[réf. nécessaire]. Seuls les nobles et les guerriers consommaient du chocolat, car le cacao était une marchandise rare qu'il fallait importer depuis les vergers du Tabasco et du Soconuzco appartenant aux Mayas. Le cacao était un produit précieux dans toute la Mésoamérique et les fèves de cacao étaient souvent utilisées comme monnaie d'échange. D'autres boissons chocolatées le combinaient avec des produits comestibles, tels les gruaux de maïs (qui agissaient comme un émulsifiant[réf. nécessaire]), le miel, la vanille, le piment ou le roucou[A 3].

Conquête du chocolat [modifier]

Dégustation de chocolat à la cour, peinture de Pietro Longhi
C'est en juillet 1502, sur l'île de
Guanaja, que Christophe Colomb découvrit pour la première fois la boisson chocolatée[5]. Mais il ne là ramena pas et jeta par-dessus bord les fèves qu'il avait reçues des Amérindiens : l'explorateur les aurait prises pour des crottes de chèvre laissant ainsi à Hernán Cortés le privilège d'être le premier, en 1528, à en rapporter à ses maîtres d'Espagne. C'est lors de la conquête du Mexique en 1519 que Cortés découvrit le breuvage chocolaté. La consommation de cacao fut très répandue chez les missionnaires et conquistadores du nouveau monde. La découverte de la canne à sucre permit de rendre le chocolat moins amer et plus abordable à tous[réf. nécessaire].
La première introduction du chocolat en
Europe se fait à la cour du roi Charles Quint au XVIe siècle. Dès le XVIIe siècle, le chocolat devient une ressource très appréciée de l'aristocratie et du clergé espagnol. Le chocolat s'étend alors dans les autres colonies espagnoles comme les Pays-Bas espagnols. En 1615, la France découvre le chocolat à Bayonne à l'occasion du mariage de l'infante espagnole Anne d'Autriche avec Louis XIII. Mais c'est Louis XIV et son épouse Marie-Thérèse d'Autriche qui font entrer le chocolat dans les habitudes de la cour du château de Versailles. Le chocolat est alors consommé chaud sous forme de boisson comme le café. Mais seule la cour du roi avait accès à cette boisson. Le peuple ne pouvait pas y accéder[A 4].
La consommation de chocolat se répand
[Quand ?] parmi les nobles et les riches. Il fallait avoir bu le fameux breuvage provenant d'Amérique. La marquise de Sévigné dit du chocolat, dans ses Lettres, qu’« il vous flatte pour un temps, et puis il vous allume tout d'un coup une fièvre continue »[A 5]. Le chocolat restait l'apanage des plus riches, sauf dans de rares régions. Par exemple, dans le Sud-Ouest de la France (région de Bayonne), l'installation des marchands juifs chassés d'Espagne par l'Inquisition permit une popularisation du produit et on retrouvait des chocolatières même dans des familles plus modestes[réf. nécessaire].

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